Comment ?

Les principes agronomiques Schéma circulaire

Amendement du sol grâce au compostage des déchets organiques urbains.

Pour produire de beaux légumes, nutritifs et savoureux, le sol doit être vivant, riche en matières organiques. 250m2 cultivables nécessitent un apport d’environ 3T de compost/an. C’est à dire 9T de matière fraîche.

Les sources de matière organiques carbonées et azotées sont nombreuses en ville : invendus des marchés, broyas de bois, tontes de gazon et crottin de cheval des haras. Nous les collecterons grâce à des remorques cyclo-tractées (et oui, moins on brûle de pétrole, mieux on se porte) et les composterons en bacs, en andains, par vermicompostage ou directement en place.

Les voisins seront invités à venir déposer leurs déchets de cuisine. Cela permettra une meilleure compréhension du processus de valorisation des déchets organiques et une réduction des volumes gérés par la collectivité.

Paillis de BRF
Les rameaux de bois de moins de 7cm de diamètre broyés et utilisés en paillage renouvellent l’humus, protègent et améliorent le sol et conservent l’humidité ! C’est la magie du BRF, le bois raméal fragmenté. Un écosystème de myceliums, de micro-organismes et d’insectes se développe dans ce substrat riche en lignine, le décompose et en fait un excellent partenaire pour le jardinier. Paris, avec ses miliers d’arbres d’alignement, est un gros producteur de BRF.

Bio intensif et culture sous serre
Nous nous inspirons de la méthode du bio-intensif, elle même nourrie de la technique des maraîchers français du XIXe siècle et de la biodynamie. Il s’agit notamment de favoriser au maximum la vie du sol, de nourrir ce dernier et non seulement le légume, par un apport important de matière organique. Par ailleurs la mécanisation a imposé des espacements relativement importants entre les plants, et donc une culture extensive. Le travail à la main permet au contraire de densifier dans l’espace et dans le temps, par des cultures associées et d’avantage de rotations.
L’utilisation de serres et de tunnels nous permettra des cultures plus précoces et plus tardives.
Mais nous cultiverons évidemment également en extérieur toutes les variétés plus rustiques : pommes de terre, carottes, rhubarbe, fraises, framboises etc.

Ces trois techniques, compostage de masse, BRF et culture sous serre nous permettrons une production maraîchère diversifiée et de qualité.

Le modèle participatif. 

 

Nous cherchons un équilibre entre productivité et convivialité.

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